La Mutuelle d’entraide sociale a pourtant été condamnée par la Direction, avec la complicité de la CFDT, l’UNSA et la CFE-CGC, signataires de l’accord organisation sociale, et sera exécutée, sans recours possible, le 31 décembre 2023, à l’âge de 81 ans, en laissant beaucoup de salariés orphelins de prestations telles que :
– Prêts sociaux -Allocation logement – Aide à domicile – CESU cofinancé assistance dépannage et petits travaux ;
– Allocation nourrice – Allocation de rentrée scolaire et universitaire – Participation aux frais de garde d’enfant et sortie d’école – Soutien scolaire – Classes transplantées – Séjours linguistiques – Bonification de prêt – Centres aérés – Allocation d’activités sportives et culturelles ;
– Fonds d’entraide accordant prêts et prestations spécifiques – Assistance juridique par des avocats spécialisés – Assistance notariale – CESU cofinancés pour une aide-ménagère en cas d’accident de la vie, d’affection longue durée, d’invalidité, de handicap – CESU cofinancés pour le soutien aux aidants ;
– Allocation naissance ou adoption – Allocation mariage ou PACS – Allocation obsèques.
L’intégration de la part patronale d’ALLASSO dans le Budget ASC des CSE, sans commune mesure avec les ressources d’ALLASSO (cotisations salariés/employeur) et surtout sa réserve constituée depuis son origine, ne permettra pas aux CSE de servir autant de prestations.
Il est bien dommage que le Boni de liquidation (cette fameuse réserve), qui sera transféré à une Mutuelle du Groupe en 2024 et qui s’élèvera probablement aux alentours de 1,6 millions d’euros, ne serve pas aux intérêts des salariés du Groupe. D’autant plus que de nombreux salariés se demandent si la Direction n’aurait pas encouragé, par la mise en place de règles exceptionnellement rigides, une campagne de rejets massifs de dossiers présentés à ALLASSO (environ 3200 sur 2023) afin que le montant à transférer soit le plus élevé possible.
Cette fin d’ALLASSO, rappelons-le Mutuelle d’entraide sociale, laisse un goût amer aux salariés de MH qui, après le fiasco de la Prime de Partage de la Valeur et le chantage scandaleux de la direction en cette fin d’année, n’ont que les festivités pour leur mettre un peu de baume au cœur. La Direction démontre une fois de plus le peu de cas qu’elle fait du collectif et s’imagine peut-être qu’accéder à la demande de vos élus FO de ne pas fermer les 3 salles de sport suffira à calmer les esprits et à redorer son blason.
Vos élus FO s’efforceront, en 2024, de continuer à défendre vos intérêts et proposeront autant que possible des prestations vous permettant d’oublier provisoirement la politique antisociale du Groupe.
La négociation annuelle sur les salaires arrivera tôt en 2024, et vous pourrez compter encore une fois sur vos élus FO pour ne pas brader vos avantages sociaux. Le Groupe est riche, et les salariés MH, quoiqu’en dise nos dirigeants, sont bien créateur de richesses. Cette richesse doit donc être partagée et pas seulement au profit de quelques directeurs très éloignés du terrain SOCIAL.
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