contraire leur casse qui interviendra inévitablement lors de la mise en œuvre de ce projet ?
Cette organisation a été reprise sans état d’âme par le COMEX et va être imposée à l’ensemble des salariés du groupe déstabilisant ainsi tous les niveaux hiérarchiques, des managers jusqu’aux employés. Cette méthode autoritaire va démotiver les salariés jusqu’ici engagés et attachés à leur entreprise et se traduira par une érosion de l’investissement tant individuel que collectif.
Nous sommes en profond désaccord avec cette méthode de la direction générale qui, par la mise en place brutale de cette organisation, pourrait entrainer un harcèlement moral systémique, qui est, pour rappel, qualifiée juridiquement « d’harcèlement institutionnel ».
Cette réorganisation ne dissimule-t-elle pas d’autres desseins moins avouables ?
Aujourd’hui, notre Direction prend prétexte qu’il y aurait une baisse des charges de travail liée à la convergence des outils, à la digitalisation ou à l’automatisation pour diminuer les effectifs. Pour nous, elle cherche surtout à camoufler sa stratégie d’externalisation des activités.
Nos emplois n’ont jamais été aussi menacés. Nous devons donc agir collectivement et demander à la direction de :
1. Stopper toutes formes d’externalisation de nos activités au profit de prestataires ou de sous traitants.
2. Retrouver un bon équilibre entre les affaires courtées et les affaires directes en limitant notre dépendance aux courtiers et en réinternalisant nos activités déléguées.
3. Construire des équipes stables par la pérennisation des contrats CDD en CDI.
4. Valoriser les compétences en interne plutôt qu’en organisant leur obsolescence programmée.
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